La fin des Chamois niortais

1er avril 2025

 La fin des Chamois : conséquence du manque de politique sportive 

Le probable dernier match des Chamois Niortais à domicile a provoqué une immense tristesse parmi les supporters et supportrices. En effet, sans offre de rachat, le Tribunal de Commerce va vraisemblablement prononcer une liquidation judiciaire, signant la fin de l’épopée des Chamois Niortais juste avant de fêter les 100 ans du club. 

Qu’ont fait la ville de Niort et la Communauté d’Agglomération ? 

Même si ce n’est pas uniquement de leur fait, la majorité municipale et communautaire a sa part de responsabilité. Le Président de la Communauté d’Agglomération a-t-il réuni l’ensemble des acteurs et actrices économiques, sportifs et les associations de supporters et supportrices, pour permettre aux Chamois Niortais de sortir par le haut de la période où M. Hanouna était président ? 

Non, il ne s’est rien passé de concret. Et pourtant, il y avait des choses à faire. 

Un club de foot professionnel a sa place à Niort. Loin du foot business, des solutions sont possibles pour un club performant : pas de fonds d’investissements ou d’entreprises internationales, mais un modèle coopératif, associant des partenaires économiques locaux, les associations de supporters et supportrices, les collectivités locales … En fait, un club vraiment local et non une entreprise à cash pour prédateurs sans scrupules. Sochaux l’an dernier a réussi son sauvetage sur ces bases. 

Les Ecologistes Deux-Sèvres s’associent à la tristesse ressentie par les fans de football et des Chamois Niortais. Nous souhaitons aussi que la municipalité et l’agglomération prennent enfin ses responsabilités et s’impliquent activement dans la politique sportive. Car ce qui est vrai pour les Chamois Niortais l’est aussi pour le monde amateur : pas de vision politique, pas de moyens.

Pourtant au-delà des bienfaits reconnus d’une activité physique sur la santé et le bien-être, le sport est un formidable créateur de ciment social, de passion et de citoyenneté. Yann Jezequel EELV Deux-Sèvres